Créer une culture « skate », revoir le design des billets de lei et offrir une histoire aux touristes (en dehors de l’incontournable palais du parlement, qui résulte de la destruction d’un tiers de la ville par Ceaucescu pendant l’ère communiste)…Voilà quelques unes des idées pour redynamiser l’image et le PIB d’un pays rongé par la crise.
Le 6 juillet, la ministre roumaine du tourisme, Elena Udrea, portait une tenue folklorique pour se rendre à Satu Mare, dans le Nord Ouest du pays. Les publicités lancées par cette jeune femme de 36 ans, vantant « un seul pays, tellement d’expériences », ont été financées en 2009 avec des millions d’euros d’argent public, en provenance notamment de la BRD Société Générale, deuxième plus grosse banque en Roumanie. Ces réclames mélangent des scènes de boîtes de nuit et de beach-volley avec des images de zèbres courant devant le palais du parlement (anciennement palais du peuple), et de femmes polyandres… De quoi donner envie de venir en Roumanie, c’est sûr.