Au travail et dans les endroits publics, il y a toujours des signalétiques. Concernant les modèles en hauteur ou signalétique vertical, ils sautent souvent aux yeux. Pour les marquages au sol, appelés aussi signalisations horizontales, il n’est pas toujours évident de les apercevoir de prime abord. Cette seconde catégorie nécessite des méthodes appropriées pour être bien indiquées. Des normes encadrent même la réalisation des marquages au sol. Un tour d’horizon sur ce thème s’impose en vue de mettre tout le monde sur la même longueur d’onde.

Le marquage au sol, comment le définir ?

Vous trouvez les marquages au sol au quotidien, généralement sur les routes. Il peut aussi y en avoir sur votre lieu de travail aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Tels sont les cas pour les délimitations de place de parking, les indications de priorité, de virage, de sens de déplacement…. De manière générale, la couleur blanche est utilisée pour le marquage, mais d’autres couleurs demeurent possibles selon les cas. La forme et la dimension d’une signalisation horizontale sont fixées par le Code de la route. Il en est pareil concernant son emplacement qui porte garant d’une circulation fluide et d’une sécurité optimale. Quoi qu’il en soit, les exigences peuvent varier selon qu’il s’agit d’un entrepôt, d’un chantier, d’un centre commercial, d’une école, etc. La nécessité d’un bon marquage au sol est de mise, étant donné qu’il s’avère souvent inaperçu et se fond dans le décor. De façon inconsciente, les conducteurs et les piétons n’en tiennent pas compte. Ce qui expose tout le monde aux risques d’accidents routiers. Vous pouvez dénicher différentes déclinaisons de signalétique au sol ici pour vous aider.

Les étapes préliminaires avant le dépôt d’une signalisation horizontale

Avant de faire une signalétique au sol, il convient de préparer en amont le support. D’un type de sol à l’autre, les techniques et les produits utilisés pour le marquage peuvent être différents. Dans l’ensemble, vous appliquez de la peinture sur la surface. Veillez à ce que le sol ne soit pas fissuré ni doté de creux ni de quelconques défauts. Une réparation et un nettoyage sont exigés avant de mettre une signalisation horizontale. La surface doit être lisse autant que possible. Puis assurez-vous que la matière peut accueillir la peinture. Les enjeux sont divers, à savoir : le rendu esthétique et la durabilité du système, entre autres. S’il s’agit d’un projet de renouvellement du marquage au sol, un décapage est impératif afin d’enlever l’ancienne peinture. Même si vous optez pour des prototypes préfabriqués, les préparations du support restent similaires. Néanmoins, le fabricant vous indiquera les éventuelles étapes spécifiques en cas de besoin. Il existe des établissements, qui décident de couvrir un revêtement de leur sol dans le but de mieux réussir les signalisations à ce niveau.

Les critères de choix de la peinture utilisée

Quel que soit le lieu concerné par une signalétique au sol, la peinture doit être d’excellente qualité. La visibilité, la résilience et la durabilité doivent figurer parmi ses principales caractéristiques. La signalétique horizontale doit être visible à partir d’une certaine distance. Quant à la résilience du marquage au sol, il faudra sélectionner une peinture qui résiste à un trafic intense de passagers et de véhicules. Cette dernière devra afficher de parfaits comportements face aux aléas de la météo. Pour un parking ou un garage qui accueille des véhicules de transport de produits chimiques ou pétroliers, vous aurez à considérer le type de peinture correspondant. Il est même possible d’adopter des peintures réfléchissantes à sa guise. Ainsi, les signalisations deviendront plus visibles même dans l’obscurité. Sachez également qu’il existe des produits antiglisse permettant de garantir plus de sécurité et prolonger la durée de vie de votre installation. Dans l’enceinte de votre établissement, un pochoir ou un rouleau peut suffire pour l’application de ce système.

Le positionnement du marquage au sol

Mis à part le Code de la route, une entreprise ou un lieu peut avoir une réglementation relative à l’emplacement d’une signalisation horizontale. À titre d’illustration, il y a les marquages temporaires illustrés par la couleur jaune. Ils montrent que quelques zones sont réservées pour un certain moment. Pour raison de sécurité, par exemple, un établissement peut effectuer un marquage rouge afin d’indiquer une interdiction de passage, de stationnement… Le positionnement d’un signaletique au sol peut résulter d’une décision communale comme la délimitation des pistes cyclables avec un marquage vert. Dans d’autres cas, les signalisations routières servent à compléter les panneaux de signalisation. Pour les conducteurs et les passagers, ils font office de guides et d’alertes. En somme, l’idéal consiste à recourir à un spécialiste pour vous assister dans l’étude et la réalisation du marquage au sol. Il est tout à fait possible de les réaliser vous-même si vous disposez de petites zones. Ceci pour vous dire qu’il y a un risque de sanctions en cas d’oubli ou de non-respect des codes liés à ce dispositif de signalisation.